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Pourquoi tant de difficultés ? Quelles sont les causes de ces difficultés ?

Si le constat est facile à dresser, les causes et les explications sont par contre plus complexes et ici nous ne pourrons qu'en survoler quelques unes parmi les plus importantes en répondant rapidement à certaines questions essentielles :

Le public ne serait-il pas capable ?

Non, la preuve est que malgré ce constat des milliers de particuliers de tous horizons sont capables d'utiliser plus ou moins facilement un ordinateur.
Comment y parviennent-ils ? Tout indique, et nous le constatons tous les jours, que tous ces utilisateurs, qu'ils suivent ou non la meilleure des formations, ont comme points communs d'avoir le minimum de volonté, de patience et de persévérance, ce sont trois conditions nécessaires (pas forcément suffisantes) pour tous les débutants, plus généralement pour tous les utilisateurs qui veulent progresser.
Une première cause de ces difficultés, peut donc être un manque de volonté, de patience, et/ou de persévérance. Certes ce sont les conditions nécessaires à tout apprentissage mais pour la micro-informatique nous allons voir que d'autres causes aggravent les difficultés.

Est-ce que les utilisateurs en savent suffisamment ?

Manifestement non, pour un grand nombre d'utilisateurs, par exemple le "succès" de la technique du phishing (consistant à usurper l'identité d'un tiers de confiance généralement pour obtenir des informations confidentielles) est alarmant et montre à quel point beaucoup d'utilisateurs sont ignorants en matière de sécurité.

Malheureusement, des utilisateurs sont plus ou moins réticents voire réfractaires dès qu'on leur parle de technologie. Certains d'entre eux sont plus ou moins scandalisés qu'il soit nécessaire de lire un manuel ou de passer par un apprentissage plus ou moins long et fastidieux, d'autres ne veulent pas entendre parler de termes techniques. Souvent nous avons droit à la classique question caricaturale "A-t-on besoin d'être mécanicien pour conduire une voiture ?".
D'autres utilisateurs sont prêts à acquérir des connaissances pratiques mais souvent ils ne veulent que la suite d'actions pour l'exécuter mécaniquement, ils ne désirent pas en comprendre les grandes lignes et les principes sous-jacents. Certes, ils utilisent effectivement l'outil mais dès qu'ils se retrouvent face à une situation inconnue, ils sont perdus et peuvent restés bloqués. Ce manque de connaissance constitue une autre cause importante.

En ce qui concerne les formations, l'utilisation d'un ordinateur nécessite un minimum de connaissances théoriques, ne serait-ce que pour appréhender le vocabulaire essentiel, or souvent les formations sont trop orientées sur l'aspect pratique, ce ne sont plus des formations au sens strict du terme mais des découvertes comme l'est par exemple le B2i où pour avoir l'apparence d'une formation classique l'élève doit apprendre par cœur des définitions, mais parfois inutiles et sans vérifier qu'elles sont vraiment comprises.
En milieu scolaire, l'informatique n'est pas considérée comme une discipline à part entière mais uniquement comme un ensemble de technologies à savoir utiliser, quasiment tous les textes officiels, même au niveau européen, ne considèrent que l'aspect technique et opérationnel de l'informatique. De plus, à propos du B2i, on peut se poser des questions au vu des résultats obtenus puisque, selon le rapport d'activité 2006 du Ministère de l'Education Nationale paru en février 2007 (page 75), ce sont seulement 14,4% des élèves sortant de l'école ou de 3ième en 2006 qui l'ont obtenu avec attestation (seulement 9,4% avec une validation partielle). Moins de quatre mois après, le 15 mai 2007, le gouvernement décide de rendre obligatoire l'obtention du B2i pour le diplôme national du brevet dès la rentrée scolaire 2007-2008 (consulter le texte de l'arrêté).

Qu'en est-il du côté de la technologie ? Est-elle compliquée ? Est-elle en cause ?

Chaque utilisateur, débutant ou non, a une volonté différente, une motivation différente, une persévérance différente, une curiosité différente, des exigences différentes, une approche psychologique différente (par exemple certains sont enthousiastes, d'autres ont peur, etc), une façon de penser différente, un niveau de connaissance différent, des objectifs différents et bien d'autres différences aussi importantes qui devraient être toutes prises en compte. Par conséquent, si on écoute uniquement les utilisateurs, cette question n'est pas vraiment pertinente puisque la réponse ne peut être que subjective : vous trouverez des utilisateurs qui vous diront que c'est très facile, d'autres qui vous diront le contraire.

Cependant cette question nous rappelle un fait plutôt évident mais souvent négligé voire oublié : chaque utilisateur est unique, toutes ces différences constituent ce que nous pourrions appeler le facteur humain. Ce facteur humain est primordial et est lié au facteur environnemental, notamment le temps que peut consacrer l'utilisateur à son apprentissage, son entourage direct, mais aussi d'autres trop souvent négligés comme l'ergonomie du poste de travail. Par exemple, de trop nombreux "bureaux" ne sont en fait pas adaptés à une utilisation prolongée d'un ordinateur, ce qui peut conduire à des problèmes de dos, des courbatures, d'irritation visuelle, etc... Il est certain que tout cela accentue encore les difficultés.

Aujourd'hui la technologie ne peut prendre en compte cette diversité à tous les niveaux, elle vise à standardiser non seulement pour des raisons de rentabilité mais aussi parce que c'est plus simple. On obtient alors des matériels et des logiciels plus ou moins "étriqués", idem pour les services notamment les formations. Par exemple, on ne devrait pas vendre un ordinateur à quelqu'un, surtout un débutant, sans avoir pris en compte ces facteurs déterminants. Or, généralement quelles questions vous pose-t-on lorsqu'on vous conseille pour choisir un ordinateur ? Vous en connaissez peut être quelques unes : "Pour quel usage ?", "Combien êtes vous prêt à investir ?", "Quelles caractéristiques techniques ?". Il est bien évident que ces questions sont largement insuffisantes pour cerner le facteur humain et environnemental de chaque utilisateur, ce que nous appelons le "profil utilisateur". La question "Quelles caractéristiques techniques ?" est même plutôt absurde en général car comment un nouvel utilisateur qui ne connaît rien au niveau technique pourrait savoir ce dont il a besoin ?
Une troisième cause provient donc d'un manque d'adaptation de la technologie et de prise en compte du profil utilisateur.

Une question plus simple et générale sur les technologies grands publics va nous aider à cerner d'autres causes : Quelles sont les conditions à remplir pour qu'une technologie, peu importe laquelle, soit rapidement accessible et utilisable par le plus grand nombre et qu'elle soit ainsi qualifiée de "grand public" ?
La première condition est qu'elle doit répondre à un besoin évident et compréhensible rapidement, disons en moins de 30 secondes par tout le monde. C'est le cas du téléphone par exemple, on peut en faire une démonstration en moins de 10 secondes, ce n'est pas le cas de l'ordinateur personnel, par exemple on trouve encore aujourd'hui, plus de 25 ans après l'apparition des premiers ordinateurs personnels, des personnes qui demandent encore à quoi sert un tel ordinateur. Sur ce point il y a encore des progrès à faire.
Une seconde condition est que quasiment tout le monde doit savoir l'utiliser rapidement, disons en moins de 2 minutes (au delà certains diront que c'est compliqué), c'est le cas du téléphone par exempe, c'est actuellement très loin d'être le cas pour l'ordinateur personnel. Sur ce point aussi il y a encore des progrès à faire.
Une autre condition est que son prix soit attractif, il y a eu des progrès, mais il est bloqué par le prix des licences (droits d'utilisation) de certains systèmes d'exploitation et à moindre ampleur par de nouvelles taxes.
Ces trois derniers faits suffisent pour affirmer que les technologies actuelles de l'informatique destinées au grand public, ne peuvent prétendre être qualifiées de "grand public" comme l'est par exemple le téléphone et il est certain que cela accentue encore les difficultés.

N'y auraient-ils pas de faux préjugés aggravant la situation ?

Enfin, une troisième cause est l'existence de faux préjugés, ils sont nombreux et nous pourrons donc en aborder que quelques uns.
L'un de ces faux préjugés prétend que ces technologies seraient accessibles qu'à certaines catégories de personnes (les jeunes, les fortunés, ceux qui aurait certaines capacités ou un don, etc..). Par exemple les publicités propagent souvent le préjugé selon lequel les personnes âgées sont "dépassées" et les jeunes ne le sont jamais. Or pourtant la volonté, la patience, la persévérance ne sont pas dépendantes de l'âge ! De plus, même si ces technologies ont des difficultés à s'adapter au mieux au profil utilisateur, il y a par contre des succès non négligeables pour qu'elles soient accessibles au plus grand nombre, par exemple des non-voyants et d'autres personnes en situation de handicap utilisent un ordinateur quotidiennement...
Dans le même genre de préjugé, on a les remarques du genre "Tout cela me semble compliqué donc je n'arrive pas à comprendre donc je ne suis pas assez intelligent donc je ne peux pas l'utiliser" ou "Je n'ai pas réussi à faire cela alors que tout le monde dit que c'est facile, ça prouve que je ne suis pas fait pour ça" et qui pour faire plus court finissent par dire "Moi ces choses c'est pas mon truc !". Or pourtant il est évident que tout apprentissage nécessite un minimum de volonté, de persévérance, de patience et de temps. Que répondriez-vous à quelqu'un disant "Je n'ai jamais conduit de voiture auparavant, on m'a expliqué les bases pour rouler en première, au bout de 2 minutes je n'y arrivais toujours pas, donc je ne suis pas fait pour ça !" et qui pour faire plus court finit par dire "Moi ces choses c'est pas mon truc !". Ridicule ? Surréaliste ? Pourtant pour la micro-informatique presque tout le monde semble accepter ce genre de remarque.

C'est en partant du constat précédent, des explications ci-dessus et d'autres considérations que l'objectif et l'offre de ultimicro ont été définis. Vous pouvez maintenant découvrir l'objectif de ultimicro.

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